RPO vs RTO
Objectif de point de récupération (RPO) et Objectif de temps de récupération (RTO) sont deux des paramètres clés que les experts utilisent pour déterminer une stratégie de sauvegarde et de reprise après sinistre. Il s'agit de valeurs cibles qui aident les organisations à choisir un plan de sauvegarde et de reprise après sinistre optimal.
RPO
Le RPO définit l'intervalle de temps pendant lequel une quantité maximale autorisée de données peut être perdue en cas de panne. Le RPO remonte donc dans le temps à partir d'une défaillance jusqu'à un moment où il y a encore juste assez de données sauvegardées pour restaurer les processus opérationnels de manière acceptable. Le RPO est donc lié à votre stratégie de sauvegarde.
Par exemple, si le RPO de votre entreprise est de 12 heures et qu'en cas de panne, vous pouvez vous rabattre sur une sauvegarde datant de 6 heures, vous aurez perdu certaines données, mais les processus opérationnels pourront être restaurés avec un minimum d'impact acceptable.
RTO
Le RTO définit le délai dans lequel les processus opérationnels doivent être restaurés après une défaillance afin d'éviter un impact inacceptable. Notez qu'il ne s'agit pas du temps nécessaire à la récupération, mais du temps admissible dans lequel la défaillance doit être réparée.
Le RPO donne donc une indication de la quantité de données qui peuvent être "perdues", tandis que le RTO indique la rapidité avec laquelle une panne doit être réparée avant que les activités normales de l'entreprise ne soient sérieusement perturbées.
Comment déterminer mon RPO et mon RTO ?
Deux paramètres sont importants pour déterminer vos RPO et RTO :
- Quelle est la quantité maximale de données qui peut être perdue ?
- Combien de temps votre infrastructure peut-elle être interrompue sans que cela ait un impact majeur sur les opérations commerciales ?
Ce n'est pas un exercice facile ! Tout dépend de différents paramètres :
- Sensibilité des données : Il peut s'agir d'un secteur spécifique, par exemple des données confidentielles dans le domaine de la finance, de la R&D ou des soins de santé ;
- Mode de stockage des données : affecte la vitesse de récupération
- Vitesse des processus d'affaires : Les processus de juste-à-temps, par exemple, sont évidemment soumis à des contraintes de temps.
- Coût de la perte de données et des opportunités perdues
- Coût/bénéfice de la mise en œuvre : pour la sauvegarde et la reprise après sinistre
Sur la base de ces paramètres, le RPO et le RTO peuvent être calculés. Cela vous donne une bonne indication sur laquelle baser une stratégie fiable de sauvegarde et de reprise après sinistre. Cela vous permettra d'être correctement armé contre les effets néfastes de la perte de données et de maîtriser les coûts de votre arsenal.
Tirer les leçons des échecs de la vie réelle
Bien sûr, c'est en évitant les échecs réels que l'on apprend le plus. Pour cela aussi, nous disposons de termes techniques, à savoir : le terme de l'eau. RPA (Recovery Point Actual) et RTA (Recovery Time Actual).
Non seulement RPA et RTA diffèrent de RPO et RTO, mais ils sont aussi toujours différents. Ils dépendent par exemple de la nature et du moment de la défaillance. La cartographie des données d'interférence peut certainement vous aider à affiner vos RPO et RTO, mais tant que votre infrastructure est opérationnelle, il est préférable de se fier à un calcul.
Quel est le RPO et le RTO de votre organisation ?
Si vous voulez calculer quels RPO et RTO sont les meilleurs pour votre organisation Vous pouvez compter sur nos experts. Ils ont l'expérience de milliers d'organisations, des PME aux institutions de recherche scientifique, en passant par les multinationales. Bien entendu, vous devez bien connaître les processus d'entreprise afin d'estimer correctement les paramètres nécessaires. Ne sous-estimez pas l'importance d'une stratégie de sauvegarde et de reprise après sinistre, car les regrets arrivent toujours trop tard !
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